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Luxair est devenue l'une des compagnies aériennes les plus "sales" du monde

Dernière mise à jour
26.11.24
Getty Images

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Dans l'Atmosfair Airline Index (AAI) 2024, qui évalue les compagnies aériennes en fonction des émissions de CO₂ par passager-kilomètre, Luxair se classe au 104e rang, dans la catégorie F (faible efficacité). Les scores d'efficacité varient considérablement en fonction de la gamme de vols :

Vols court-courriers

42,8 points (108e place). Cette situation reflète une utilisation inefficace du carburant et des modèles d'avions obsolètes.

Vols moyen-courriers

57,6 points (99e place). Compétitif au sein de l'UE, mais inférieur à la moyenne mondiale.

Vols long-courriers :

64,7 points (70e place). L'utilisation de technologies plus efficaces a permis d'améliorer sensiblement la situation.

TUI Airlines Nederland (1ère place) et Starlux Airlines (2ème place) ont obtenu plus de 85 points grâce à des avions modernes et à l'optimisation des itinéraires. Seules quelques compagnies aériennes se situent dans la catégorie de performance A ou B, ce qui souligne la difficulté d'atteindre des normes élevées.

  • Luxair se situe derrière les grandes compagnies aériennes de l'UE telles qu'Iberia (12e place, classe C) et Air France (57e place, classe E), qui investissent dans la modernisation de leur flotte.
  • Les transporteurs à bas prix comme TUI Airways et Jet2.com ouvrent la voie grâce à une utilisation élevée des avions et à une gestion efficace des ressources.

Les principaux défis de la compagnie demeurent : une flotte d'avions obsolète et des ressources limitées. Les recommandations pour les compagnies peu efficaces se résument généralement à trois règles de base : moderniser la flotte, optimiser la charge de travail de manière à ce que chaque avion soit doté d'un personnel maximal et utiliser des sources d'énergie alternatives.

Si les deux premières exigences sont claires, l'introduction de carburants durables ou alternatifs reste discutable. Ces carburants sont soit beaucoup plus chers, soit pas assez efficaces pour les petites compagnies aériennes. En outre, les vols d'essai ne sont pas encore assez nombreux pour que l'on puisse parler avec confiance de la durabilité des substituts au carburant d'avion.

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26.11.24

Source: Atmosfair

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