La police devrait être autorisée à s'armer de pistolets Taser à longue portée
La question d'un éventuel équipement de la police luxembourgeoise en Tasers n'est pas nouvelle. En 2018, Leon Gloden, alors député CSV de l'opposition, avait posé la question au ministre Étienne Schneider, mais elle n'avait pas été abordée. Six ans plus tard, l'ancien bourgmestre de Grevenmacher, aujourd'hui ministre de la Sécurité intérieure, doit répondre à la même question. Aujourd'hui, l'idée d'utiliser ce type d'arme, déjà utilisé en France et en Allemagne, n'est plus taboue.
"Il est nécessaire d'évaluer l'utilisation du Taser", a déclaré le ministre CSV mardi, soulignant la nécessité d'adapter et d'améliorer l'équipement de la police "aux nouvelles réalités et aux nouveaux besoins". Une nouvelle perspective a été offerte sur l'utilisation du nouveau Taser à longue portée, qui, selon les députés Tom Weidig et Fred Keup, n'a causé qu'un seul blessé pour 3 000 utilisations en France.
Cependant, la proposition d'introduire les Tasers pour les policiers luxembourgeois n'a pas été adoptée à l'unanimité. Dans sa réponse parlementaire, M. Schneider a souligné la difficulté de la formation et le problème de l'ajout de nouvelles armes à l'arsenal de la police.