Le Luxembourg se classe au deuxième rang mondial en termes de taux de divorce

En 2025, le Luxembourg aura le deuxième taux de divorce le plus élevé au monde, derrière le Portugal. Dans ce petit pays prospère, 66 % des mariages se terminent par un divorce - une statistique qui en dit plus long sur la transformation de la société que sur un manque d'amour ou d'affection.

Le Portugal arrive en tête avec un taux record de 71 %, suivi de l'Espagne (57 %) et de la France (environ 54 %), où le tableau est faussé par la possibilité d'enregistrer un divorce auprès d'un notaire, en contournant le tribunal. La Belgique, la Finlande et Cuba figurent également parmi les dix premiers pays du monde.

Il est toutefois important de noter que l'étude ne se fonde pas sur un "ratio brut" - le nombre de divorces pour 1 000 habitants, où la Russie ou les États-Unis, par exemple, sont en tête - mais sur le ratio divorces/mariages au cours de la même année, qui est considéré comme un indicateur plus précis des tendances actuelles de la vie familiale.

Les raisons dépassent largement le cadre personnel. Le Luxembourg est l'un des pays les plus internationaux d'Europe : plus de 47 % de la population est étrangère et les contrats de travail impliquent souvent des déplacements transfrontaliers. Cela signifie que les familles vivent dans un environnement caractérisé par une grande mobilité, une diversité linguistique et culturelle et des liens sociaux instables.

En outre, de récents changements législatifs ont rendu la procédure de divorce plus facile et plus accessible. Tout cela donne l'occasion aux gens de décider plus souvent de se séparer, pas nécessairement en raison d'un conflit, mais à la suite d'une réévaluation de leurs choix de vie.