22 personnes sous surveillance électronique au Luxembourg

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Les bracelets électroniques deviennent un élément important du système judiciaire luxembourgeois. Au début de l'année 2025, 22 personnes étaient sous surveillance, 20 hommes et 2 femmes. Ce dispositif permet d'utiliser le suivi des condamnés comme alternative à l'emprisonnement et facilite le respect des conditions de leur peine.
Entre 2020 et 2024, le nombre de cas de bracelets électroniques a augmenté de manière significative : de 28 en 2020 à 49 en 2024. La plupart des bracelets sont administrés au stade initial de l'exécution de la peine (approche dite de la "porte d'entrée"). Cependant, le nombre de cas de violation des conditions d'utilisation des bracelets reste faible, ce qui démontre leur efficacité.
En 2022, le Luxembourg a acquis 30 appareils dotés de la technologie des radiofréquences (RF) et 5 appareils dotés du GPS. Ces appareils permettent de surveiller l'emplacement des détenus soumis à un couvre-feu. En 2024, des dispositifs RF supplémentaires ont été commandés en raison de l'augmentation du nombre de détenus sous surveillance.
Le gouvernement envisage d'étendre l'utilisation des bracelets GPS, qui permettent une surveillance plus précise, en particulier pour les condamnés en liberté conditionnelle ou en résidence surveillée. L'utilisation de cette technologie peut améliorer la sécurité et réduire la probabilité de récidive.
En cas de violation des conditions de surveillance, comme le non-respect de l'heure du couvre-feu ou l'évasion, le poste de garde central informe l'agent de probation. Ce dernier rédige un rapport qui est transmis à un représentant du procureur général, lequel est habilité à décider de la levée de la surveillance électronique. Si le bracelet est révoqué, la personne condamnée est envoyée en prison pour continuer à purger sa peine.
Le gouvernement étudie activement les moyens d'étendre l'utilisation des bracelets électroniques. L'une des priorités est l'introduction de dispositifs GPS, qui peuvent rendre le contrôle plus efficace et plus précis. Cela pourrait devenir une véritable alternative aux méthodes traditionnelles de punition, en contribuant à la réhabilitation des condamnés et en réduisant le fardeau des institutions pénitentiaires.