Les centres sportifs nationaux du Luxembourg : qui a bénéficié d'un soutien et à quoi les millions ont été consacrés

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Le ministère luxembourgeois des sports a publié des informations sur le financement des centres sportifs nationaux de 2022 à 2024. À la demande du député Sven Clement, une ventilation de chaque installation, le bénéficiaire des fonds et une clarification de la manière dont l'argent public est alloué aux infrastructures sportives ont été fournis.
Le leader absolu en termes de financement est le Stade de Luxembourg, qui a reçu plus de 4,6 millions d'euros sur trois ans, dont plus de 2,1 millions d'euros en 2023. L'argent a été remis à l'administration de la ville de Luxembourg, qui est responsable de l'entretien de l'installation.
Vient ensuite le Centre d'arts martiaux de Strassen, qui a reçu près de 1,1 million d'euros au cours de la même période. Il est intéressant de noter qu'en 2022, le montant total atteignait la somme impressionnante de 660 000 euros, après quoi le financement a été réduit à un montant stable de 215 000 euros par an.
La stabilité du soutien a également été appréciée :
- Fédération de football (FLF) - 50 000 euros par an pour le centre de formation.
- Centre de pétanque - environ 30 000 euros par an.
- Centre de tir à l'arc - plus de 23 000 euros par an, les fonds ont été versés par la municipalité de Strassen.
- Centre de tir aux armes à feu - une augmentation spectaculaire de 10 000 euros en 2022 à 30 000 euros en 2023.
Nouveaux venus sur la liste :
- Le centre de golf (International Golf & ; Leisure SA) a reçu un financement pour la première fois - 94 626 € en 2024.
- Centre de parachutisme - établi seulement en 2024 après la signature d'un accord avec la Fédération aéronautique. Le montant s'élève à 4 958 euros.
En fonction de la discipline, l'argent est allé soit directement aux fédérations concernées, soit aux administrations municipales, soit - dans de rares cas - à des opérateurs privés. Par exemple, le centre de squash est desservi par le CK Sport Center, tandis que le centre d'escrime est rattaché au Lycée (LGL).
Le centre de tennis, comme l'a expliqué le ministre Georges Mischo, a été complètement repris par l'État et n'est plus répertorié comme structure distincte subventionnée. Il est également apparu que le centre de kayak de Diekirch, malgré son existence depuis 2017, n'est pas juridiquement formalisé : aucune convention n'a été signée entre les parties et il n'est pas officiellement reconnu comme centre national.
Quant aux centres d'aviron, de beach-volley et de tir à l'arc en salle, aucune décision n'a encore été prise à leur sujet - il est "trop tôt" pour faire des déclarations officielles.
Le ministre a confirmé que si les fédérations organisent des événements sportifs commerciaux, ces revenus sont pris en compte dans l'octroi et le calcul des subventions de l'État.
Les plans comprennent le développement du vélodrome, dont les travaux se déroulent comme prévu, ainsi que la création éventuelle de nouveaux "centres d'importance nationale". Le ministre a promis de présenter des projets concrets lorsque toutes les étapes préparatoires auront été franchies.