Animaux de compagnie dans les magasins : le gouvernement revoit les règles relatives au commerce et au bien-être des animaux

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Le ministère luxembourgeois de l'Agriculture, représenté par Martine Hansen, a répondu à une interpellation parlementaire de Marc Goergen, qui a soulevé la question de la vente et de la détention d'animaux dans les quincailleries.
Selon la législation en vigueur, l'euthanasie des animaux dans les points de vente n'est autorisée que dans des cas exceptionnels, lorsqu'il est impossible d'appeler rapidement un vétérinaire et que l'animal souffre de douleurs ou de blessures. Dans tous les cas, cette procédure doit respecter les exigences de la Convention européenne pour la protection des animaux domestiques (1987) : minimisation de la douleur, perte de conscience avant la mort ou anesthésie générale profonde suivie de la mort.
Les magasins qui vendent des animaux vivants doivent également obtenir une licence ministérielle spéciale. Au cours de la procédure d'octroi des licences, les conditions de détention des animaux et les qualifications professionnelles du personnel ou l'existence d'une formation interne en matière de soins aux animaux sont vérifiées.
Cependant, il n'existe pas de statistiques officielles sur la mort des animaux dans ces magasins - le ministère ne tient pas de registres sur les animaux dits "Perte". Cette situation inquiète les défenseurs des animaux et les députés, car elle ne permet pas d'évaluer le niveau réel des soins apportés aux animaux dans le cadre de ce commerce.
Interrogé sur la possibilité d'interdire la vente d'animaux dans les quincailleries dont l'activité principale n'est pas liée au commerce des animaux de compagnie (par exemple, la vente de matériaux de construction, de peintures, d'engrais), le ministère a répondu que la loi sur la protection des animaux est actuellement en cours de révision et que toutes les possibilités de renforcement des mesures sont envisagées.
La question du renforcement du contrôle réglementaire, voire de l'interdiction du commerce d'animaux vivants dans les chaînes d'élevage, reste donc ouverte, en particulier dans le contexte de la pression publique et de la réforme de la législation sur le bien-être des animaux.