300 personnes au Luxembourg pourraient se retrouver au chômage dans un avenir proche

Melinda Gimpel, Unsplash
Le 12 février 2025, l'OGBL (syndicat indépendant luxembourgeois) a tenu une réunion d'urgence avec la direction de Protection Unit, après l'annonce de la cessation des activités de la succursale luxembourgeoise.
L'entreprise de sécurité, qui emploie plus de 300 personnes, a déclaré le 5 février qu'elle demandait une réorganisation de l'entreprise par le biais d'un transfert d'actifs supervisé par le tribunal. Cette procédure est prévue par la loi du 7 août 2023, qui vise à préserver les entreprises et à moderniser les règles de la faillite.
Selon des analyses internes, l'unité de protection luxembourgeoise n'était pas rentable et son maintien n'était pas envisageable. La direction a estimé que les problèmes structurels ne lui permettaient pas de poursuivre ses activités.
Lors de la réunion, l'OGBL a souligné que la protection du lieu de travail devait être une priorité et que toutes les règles de transfert de l'entreprise devaient être strictement appliquées. Cela signifie que les droits des employés et leurs conditions de travail actuelles doivent être préservés.
En outre, le syndicat a obtenu l'assurance que tous les travailleurs seraient intégralement payés pendant la période de transition.
Au cours du processus de réorganisation, l'OGBL s'engage à contrôler la transparence du transfert d'actifs afin de garantir une protection maximale des droits des travailleurs.
L'issue de l'affaire Protection Unit constituera un précédent important dans l'application de la nouvelle loi sur les faillites, qui devrait protéger les salariés et empêcher les licenciements massifs lorsque les entreprises connaissent des difficultés financières.