L'Arctique perd chaque année 74 000 km² de glace de mer estivale
L'Arctique perd chaque année 74 000 km² de glace de mer estivale, soit près de 13 % par décennie. La diminution de la glace ouvre la région au transport maritime et à l'extraction des ressources, ce qui comporte des risques pour l'environnement. Pour relever ces défis, le projet ARCOS a mis au point un système de surveillance qui combine les données des satellites Sentinel, les mesures au sol et l'intelligence artificielle. Ce système suit les changements tels que l'activité marine et l'état des glaces pour aider à prévenir les menaces environnementales.
En 2023, l'Amérique du Sud perdra 20 000 km² de forêt tropicale, soit l'équivalent de la superficie de la Slovénie. Le projet RapidAI4EO a créé un ensemble de données unique pour former des modèles d'IA qui analysent l'imagerie satellite afin de surveiller l'utilisation des terres. Grâce aux données de Sentinel-2 et de Planet Fusion, la technologie permet de détecter les changements dans les écosystèmes et de prévenir leur destruction.
Les océans absorbent 30 % du dioxyde de carbone et fournissent 17 % des protéines animales à la population mondiale. Le projet SEAMLESS améliore les modèles du Copernicus Marine Service (CMEMS) à l'aide de nouvelles techniques d'intégration des données afin d'aider à prévoir les phénomènes nuisibles tels que la prolifération des algues et l'élévation du niveau de la mer.
Un autre projet, CERTO, harmonise les données sur la qualité de l'eau provenant des trois services Copernicus, facilitant ainsi leur utilisation. Parallèlement, WQeMS a mis en place un système de surveillance d'urgence de la qualité de l'eau qui permet de suivre des événements tels que les marées noires et les émissions nocives.
Le projet SEEDS utilise les données Sentinel-5P pour créer de nouveaux ensembles de données sur les émissions de polluants, notamment l'ammoniac et l'ozone. Ces données ont permis d'améliorer les prévisions en matière de qualité de l'air et de jeter les bases des futures technologies de surveillance.
Face à la fréquence croissante des phénomènes météorologiques extrêmes, les projets CURE et CONFESS se sont concentrés sur l'adaptation des villes au changement climatique. CURE a développé des applications pour la planification urbaine, permettant d'améliorer les stratégies de refroidissement et de réduction des émissions. CONFESS a amélioré les prévisions climatiques, aidant le Copernicus Climate Change Service (C3S) à fournir des données précises pour lutter contre le changement climatique.
Le projet CoCO2 a développé un prototype de système de surveillance des émissions de CO2 et de CH4 qui sera pleinement opérationnel d'ici 2026.