Le Luxembourg ne suivra pas la voie danoise : les rumeurs d'une nouvelle taxe sont démenties
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La ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et du Vin, Martine Hansen, et la ministre de l'Environnement, du Climat et de la Biodiversité ont répondu à une interpellation parlementaire des députés Gusty Graas et Fernand Etgen sur la possibilité de mettre en œuvre au Luxembourg le modèle danois de réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques.
Le modèle danois implique une réglementation stricte et une réduction de l'utilisation des pesticides au niveau législatif, y compris l'introduction de taxes supplémentaires sur les produits chimiques et un contrôle strict de leur utilisation. Toutefois, le Luxembourg n'a pas l'intention de suivre cet exemple.
Au lieu de prendre des mesures coercitives, le gouvernement se concentre sur la réduction progressive de l'utilisation des pesticides par le biais d'initiatives volontaires. Le plan stratégique national comprend des programmes visant à encourager les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles plus respectueuses de l'environnement. Parmi ces programmes, citons
- Régimes environnementaux (Echoschemes) - paiements aux agriculteurs pour le respect des normes environnementales.
- Mesures agro-environnementales et climatiques - programmes visant à soutenir les agriculteurs désireux d'adopter des technologies moins dommageables pour l'environnement.
- Incitation à l'agriculture biologique - aide financière aux agriculteurs qui passent à l'agriculture biologique.
Le gouvernement souligne que cette approche est déjà en place et qu'il n'est pas prévu d'introduire d'autres modèles.
Ainsi, contrairement au Danemark, le Luxembourg ne s'appuie pas sur des restrictions sévères, mais sur des incitations financières destinées aux agriculteurs pour les aider à adopter des méthodes agricoles plus durables et plus respectueuses de l'environnement.
