Les infections respiratoires au Luxembourg sont en baisse, mais il y a des signes inquiétants

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La Direction luxembourgeoise de la santé a publié une mise à jour sur la propagation des infections respiratoires aiguës. Selon le rapport, du 24 février au 2 mars 2025 (9e semaine de l'année), le nombre de cas de grippe, de VRS et de COVID-19 a diminué. Toutefois, la surveillance des eaux usées laisse entrevoir une possible résurgence de la circulation du SRAS-CoV-2.
Le nombre de cas de grippe confirmés en laboratoire est passé de 1 178 à 887, soit une baisse de 25 % par rapport à la semaine précédente. Des foyers subsistent chez les enfants, mais la tendance générale observée au cours des quatre dernières semaines confirme que le pic de l'épidémie est passé.
D'après les résultats du typage, la grippe A représente 40 % des cas et la grippe B 60 %. Parmi les sous-types du virus A, le A(H3) prédomine (55,4 %), tandis que le A(H1)pdm9 représente 44,6 %.
Le nombre d'infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) a diminué de 5 %, avec 121 cas signalés au cours de la semaine, contre 128 une semaine plus tôt. L'infection reste la plus dangereuse pour les nourrissons et les personnes âgées de plus de 80 ans.
Le nombre de tests positifs pour le SRAS-CoV-2 a diminué de 33 %, passant de 42 à 28 cas par semaine. Cependant, la charge virale dans les eaux usées fluctue et une augmentation de sa concentration a été enregistrée au cours de la semaine 9. Cela peut être le signe d'une circulation latente du virus ou d'une augmentation imminente du nombre de cas dans les semaines à venir.
Le dernier séquençage du virus a révélé trois sous-variants dominants de JN.1 : XEC (57,7 %), KP.3 (12,9 %) et LP.8.1 (12,9 %). Ces souches se sont activement propagées en février et leur impact sur la dynamique de l'infection reste discutable.