Le Benelux et les Hauts-de-France unissent leurs forces : énergie, mobilité, éducation

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La cérémonie de signature d'un nouveau plan d'action entre l'Union Benelux et la région Hauts-de-France a eu lieu à Bruxelles. L'accord vise à accroître la coopération transfrontalière et à renforcer la coordination dans des domaines clés : la transition énergétique, les transports, l'éducation et le développement durable.
Au nom du Benelux, le document a été signé par le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, Xavier Bettel, en sa qualité de Président en exercice du Comité des Ministres. L'ambassadeur de France en Belgique, Xavier Lapierre de Caban, et le vice-président de la région Hauts-de-France, François Decoster, en charge de la culture et des relations internationales, étaient également présents.
Xavier Bettel a qualifié cette initiative de suite logique de la mission du Benelux en tant que "laboratoire de l'Europe" : "Le plan d'action montre comment la coopération transfrontalière permet de trouver des solutions concrètes pour les citoyens. Ensemble, nous parviendrons à accélérer la transformation énergétique, à améliorer la mobilité et l'accès à l'éducation.
Cet accord n'est pas seulement un geste de volonté politique. Il reflète la nécessité de répondre à des défis locaux de nature mondiale, qu'il s'agisse de l'agenda climatique, des pressions migratoires ou de la fracture numérique.
Bien que tous les détails de l'accord n'aient pas été divulgués, on sait que le plan couvre quatre domaines :
- Énergie : accélérer la transition vers les énergies renouvelables et améliorer l'efficacité énergétique dans les secteurs résidentiel et industriel ;
- Mobilité : amélioration des transports publics et des liaisons de transport entre la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas ;
- Éducation : création de programmes d'échange, de plateformes d'apprentissage numérique et facilitation de la reconnaissance des qualifications ;
- Durabilité : coordination de la conservation de la biodiversité et de la gestion des déchets.
L'idée centrale est d'éliminer les frontières d'un point de vue pratique, afin que les résidents et les entreprises puissent accomplir plus facilement leurs tâches quotidiennes, qu'il s'agisse de se rendre au travail ou d'accéder aux ressources éducatives d'un pays voisin.
Du point de vue du citoyen ordinaire, il s'agit de créer une véritable commodité : moins de bureaucratie lors des déplacements entre les pays, plus de possibilités d'études et d'emploi, de meilleures conditions pour l'environnement et les infrastructures de transport. Pour les entreprises, c'est l'occasion de disposer de règles plus souples et plus compréhensibles pour faire des affaires dans l'espace transfrontalier.