L'entreprise luxembourgeoise ArcelorMittal se prépare à réduire ses émissions
Dans le contexte de l'agenda climatique mondial et de la transition vers des technologies plus propres, le gouvernement luxembourgeois soutient les initiatives visant à décarboniser l'industrie. Dans le cadre d'une enquête parlementaire, le député Franz Fayot a demandé des informations sur l'état d'avancement du programme de décarbonisation d'ArcelorMittal. La réponse du ministre de l'économie Lex Delles a mis en lumière les succès et les défis dans ce domaine.
Le projet SteelUP vise à moderniser les installations de production d'ArcelorMittal afin de réduire son empreinte carbone. Dans le cadre de l'accord de coalition, le gouvernement soutient des projets liés à la transition vers des processus écologiques et à la numérisation. Il est important de noter que la transition vers une économie verte nécessite un environnement réglementaire stable et prévisible au niveau de l'UE afin d'encourager les investissements.
Selon le ministre, le projet progresse bien, mais la mise en œuvre a rencontré quelques difficultés techniques. En raison de la complexité de l'intégration des nouveaux processus dans la production existante, les dates de démarrage ont été repoussées. L'usine devrait être opérationnelle en octobre 2025, sous réserve de l'obtention en temps voulu de toutes les autorisations nécessaires.
Malgré des contacts réguliers avec l'entreprise, le ministère de l'économie ne dispose actuellement d'aucune information sur d'éventuels changements dans la stratégie climatique d'ArcelorMittal au niveau mondial. Cela souligne la difficulté d'adapter des plans à long terme dans un contexte réglementaire et économique qui évolue rapidement.
L'initiative SteelUP est une étape importante dans la création d'une production d'acier propre au Luxembourg. La réussite du projet pourrait servir d'exemple à d'autres pays européens et confirmer le leadership du Luxembourg en matière de transformation industrielle. Cependant, le projet est confronté à des défis non seulement au niveau technique, mais aussi dans le contexte de facteurs économiques mondiaux qui peuvent affecter le calendrier et la portée de l'introduction de nouvelles technologies.