"Les retraités luxembourgeois ne doivent pas vivre dans la pauvreté" - CSL
La CSL a rappelé les conséquences négatives de la réforme de 2012, qui a déjà réduit le niveau de vie des retraités. Pour un travailleur moyen, cela signifie une perte pouvant aller jusqu'à 400 000 euros pendant la retraite.
L'organisation démonte le mythe des pensions "élevées" au Luxembourg :
- Seuls 4,19 % des pensions dépassent 6 000 euros par mois.
- Seuls 0,14 % d'entre eux dépassent les 8 000 euros.
- Près de 23 % des retraités perçoivent moins de 2 000 euros bruts par mois et la pension minimale de 2 245 euros reste inférieure au seuil de pauvreté (2 452 euros).
La CSL souligne que le fonds de pension luxembourgeois de 27 milliards d'euros est en excellent état. L'organisation préconise une augmentation des cotisations, en particulier de la part des employeurs, dont les cotisations obligatoires (13,1 %) sont parmi les plus basses d'Europe (24 % en moyenne dans l'UE, 29,1 % en Suède).
La CSL demande que les retraités bénéficient d'un niveau de vie décent après une carrière de 40 ans. L'organisation propose :
- Augmenter le taux de cotisation au régime de retraite de 24 % à 27 %.
- Supprimer le plafond de cotisation pour les hauts revenus.
- Introduire un impôt de solidarité pour maintenir les revenus à un niveau bas.
- Réintégrer l'impôt sur la fortune pour les particuliers et les entreprises.
Cette approche vise à préserver la pérennité du système et à assurer la justice sociale pour les générations futures. Cependant, certaines dispositions vont à l'encontre des prétentions du gouvernement, comme la proposition de rétablir l'imposition des plus riches.