L'État et les banques soutiendront ensemble la compétitivité des entreprises

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Le ministre des finances Gilles Roth et le ministre de l'économie Lex Delles ont annoncé le lancement d'un nouveau mécanisme de soutien aux entreprises développé par la Société nationale de crédit et d'investissement (SNCI). "Prêt compétitivité/pérennité", ou plus simplement PCP, vise à renforcer la compétitivité et la pérennité des entreprises du pays.
Les PME seront prioritaires : elles pourront utiliser cet outil pour tout type de projet qui améliore leur efficacité et leur viabilité. Les grandes entreprises ont également accès au PCP, mais uniquement pour les projets liés à la numérisation et à la transformation environnementale.
Le partenariat avec les plus grandes banques du pays est un élément clé de ce programme : Spuerkeess (BCEE), BIL, BGL BNP Paribas, Banque Raiffeisen et Banque de Luxembourg. Le PCP est conçu comme un complément aux prêts commerciaux : l'État prend en charge jusqu'à 80 % du financement du projet (maximum 200 000 euros) et la banque ajoute un minimum de 20 % et accompagne le client dans le processus. La période de remboursement peut aller jusqu'à dix ans.
Le PCP joue ainsi un rôle de catalyseur : il permet aux entreprises d'accéder à des ressources supplémentaires, mais ne complique pas la bureaucratie - aucun nouveau dossier ne doit être constitué.
Le gouvernement présente ce programme comme un moyen de stimuler simultanément l'innovation, l'adaptation aux nouveaux défis et la croissance de l'emploi. Pour les petites entreprises, il pourrait s'agir d'une chance décisive d'investir dans la modernisation sans s'endetter de manière insoutenable. Mais la question demeure : la simplicité et le volume de financement suffiront-ils à rendre l'outil massivement populaire ?