Face aux attaques contre les chauffeurs de bus, le syndicat demande une action urgente
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La ligne Luxembourg-Villerupt, qui a depuis longtemps la réputation d'être "problématique", est à nouveau sous les feux de l'actualité après une nouvelle agression d'un chauffeur. La Confédération luxembourgeoise des syndicats chrétiens (LCGB - Lëtzebuerger Chrëschtleche Gewerkschaftsbond) a publié une déclaration ferme appelant à des mesures immédiates et concrètes pour protéger les travailleurs du secteur des transports.
Le communiqué de presse du LCGB souligne que les conducteurs sont contraints de travailler dans des conditions de stress constant, d'intimidation et dans un environnement dangereux. Des agressions verbales et physiques sont mentionnées, dont certaines ont nécessité une intervention médicale. La vulnérabilité des femmes chauffeurs dans cet environnement est particulièrement soulignée.
Le syndicat, qui représente la majorité des travailleurs du secteur des transports, s'est dit "profondément indigné" par la situation et a déclaré que ce qui se passait avait depuis longtemps dépassé les limites de l'acceptable. Le LCGB exige que toutes les entreprises de transport prennent des mesures urgentes pour garantir la sécurité du personnel, tant au niveau des abus physiques que psychologiques.
En novembre 2021 déjà, lors d'une réunion du comité de coordination pour la sécurité des transports publics, le syndicat avait réussi à obtenir un financement du ministère de la Mobilité pour installer des cabines sécurisées pour les chauffeurs. Cependant, selon le LCGB, seuls 43 % de la flotte RGTR sont actuellement équipés de telles structures - les progrès sont trop lents.
Le syndicat demande une accélération immédiate de ce processus, en donnant la priorité aux lignes à risque : la ligne Luxembourg-Villerupt, ainsi que les destinations vers Longwy (ligne Luxembourg-Longwy) et Mont-Saint-Martin (ligne Luxembourg-Mont-Saint-Martin).
Le LCGB s'adresse aussi directement aux passagers, en leur rappelant l'importance du respect élémentaire des chauffeurs de bus, qui assurent chaque jour un service public vital. "Ce ne sont pas seulement des emplois, ce sont les visages de nos transports publics", souligne le communiqué.
