Comment VISUPOL aide la police luxembourgeoise
Michał Jakubowski, Unsplash
En 2024, au Luxembourg, le système de vidéosurveillance VISUPOL à des fins policières a été utilisé dans 638 enquêtes, soit une augmentation de 37% par rapport à 2023 (463 cas). Ces données sont fournies par le ministre de l'Intérieur, Léon Gloden, en réponse à une demande du député Fred Keup.
VISUPOL enregistre ce qui se passe 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 dans différents quartiers de la ville, à l'exception de la zone du stade national (zone D), où les images ne sont filmées que pendant les événements. En raison de la nature continue de l'enregistrement, il n'est pas possible de relier avec précision des séquences individuelles à des incidents spécifiques. Les demandes d'accès aux images sont faites par la police après que l'infraction présumée a été commise.
Les motifs les plus fréquents d'utilisation des enregistrements vidéo sont les infractions liées au vandalisme, au trafic de drogue, aux agressions sexuelles, aux cambriolages, à la violence, aux vols, aux vols de véhicules, à d'autres formes de vol et à d'autres actes criminels.
Dans le même temps, le ministre souligne que l'augmentation du nombre de demandes adressées au système de vidéosurveillance ne doit pas être directement liée à la croissance de la criminalité dans la ville. Les statistiques relatives aux infractions elles-mêmes sont publiées séparément, traditionnellement au printemps. Selon le chef du ministère de l'intérieur, VISUPOL sert non seulement d'outil d'investigation, mais aussi d'outil de dissuasion, dont l'efficacité dans la prévention des incidents ne peut être quantifiée.
En mars 2025, le gouvernement a présenté un projet de loi visant à simplifier les procédures d'accès aux enregistrements vidéo et à mieux réglementer l'utilisation du système VISUPOL. Le document prévoit un traitement plus rapide des demandes et une plus grande transparence juridique, ce qui, selon les initiateurs, augmentera l'efficacité des actions de la police.
