Le parlement luxembourgeois se prépare à une réorganisation
Le président du Parlement luxembourgeois, Claude Wiseler, s'est dit préoccupé par la pression croissante exercée sur la démocratie, tant au niveau international qu'au niveau national. Il a souligné que la démocratie doit être protégée par des mesures actives, notamment la transparence, les initiatives éducatives et le dialogue ouvert. M. Wiseler a fait remarquer qu'"il vaut mieux se disputer au Parlement que d'assister à des émeutes dans la rue".
Selon un récent sondage, seuls 65 % des jeunes Luxembourgeois estiment que la démocratie est la meilleure forme de gouvernement. M. Wiseler a qualifié ce chiffre d'alarmant, car la démocratie n'est plus considérée comme allant de soi. En réponse, il a suggéré d'impliquer plus activement les jeunes en organisant des réunions avec les élèves et des événements éducatifs ouverts afin de promouvoir une meilleure compréhension des principes de la démocratie et d'accroître leur confiance en elle.
Afin d'améliorer l'efficacité du travail parlementaire, une réorganisation a été mise en place à partir de janvier 2025 :
- Des calendriers fixes ont été établis pour les réunions de la commission afin d'éviter les chevauchements et les annulations de réunions.
- Le nombre de semaines de plénière a été réduit, mais les réunions elles-mêmes seront plus complètes, avec des sessions le matin et l'après-midi.
Ces changements visent à rendre le processus législatif plus transparent et plus facile à comprendre pour les citoyens.
M. Wiseler a souligné l'importance de maintenir la stabilité politique du pays malgré un environnement international difficile. Il a noté que dans les pays voisins tels que la France, l'Allemagne et la Belgique, les processus politiques sont souvent accompagnés de protestations et d'instabilité. Le Luxembourg devrait servir d'exemple de stabilité et de respect des normes démocratiques.
"Nous devons protéger notre démocratie et notre mode de vie", a résumé M. Wiseler, ajoutant que l'ouverture à la société et l'éducation politique contribueront à prévenir les scénarios négatifs et à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions de l'État.