Aperçu de la situation du virus au Luxembourg

Le nombre de nouveaux cas d'infection par le SRAS-CoV-2 est passé de 66 à 51, soit une baisse de 23 % par rapport à la semaine précédente. Il s'agit de la poursuite d'une tendance modérée à la baisse, mais les experts avertissent qu'il est trop tôt pour se détendre. Malgré la diminution du nombre de tests positifs, la charge virale dans les eaux usées a augmenté. Or, il s'agit de l'un des indicateurs les plus sensibles de l'activité épidémiologique.

En termes de composition génétique du virus, le Luxembourg est dominé par le variant XFG (54,2 %) et son sous-variant XFG.3 (29,1 %). Il s'agit de variants issus de la famille Omicron, qui n'ont pas encore été associés à une augmentation de la gravité de la maladie, mais qui requièrent une certaine vigilance en raison de leur variabilité possible.

La situation de la grippe est beaucoup plus alarmante. 173 nouveaux cas ont été enregistrés contre 79 une semaine plus tôt, soit un bond de 119 %. La grande majorité des cas (98 %) sont des cas de grippe de type A, caractéristique des vagues saisonnières les plus agressives. L'épidémie pourrait mettre à rude épreuve le système médical, d'autant plus que plusieurs virus se propagent en même temps.

Le virus respiratoire syncytial est un compagnon classique de l'hiver et la principale menace pour les enfants les plus jeunes. Au cours de la période considérée, 93 cas ont été enregistrés, soit 4 % de plus que la semaine précédente. Depuis octobre 2025, 75 % des personnes infectées étaient des enfants de moins de 9 ans, ce qui souligne la vulnérabilité de ce groupe d'âge.