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Expulsions forcées des centres ONA : vérité ou rumeur ?

Dernière mise à jour
06.03.25
Immigrants in Luxembourg, ONA

Getty Images

Le ministre de la Famille, de la Solidarité, de l'Intégration et de l'Accueil, Max Hahn, et le ministre de l'Intérieur, Léon Gloden, ont répondu à l'interpellation parlementaire n° 1888 du député Marc Goergen sur la procédure d'expulsion des mineurs des centres d'hébergement de l'ONA. Les autorités ont expliqué les mécanismes régissant la sortie des personnes du réseau de centres et ont confirmé qu'il n'y avait pas d'expulsions forcées.

Selon les données du ministère, entre 2022 et 2024, 11 951 personnes, dont 2 798 mineurs, ont quitté le réseau des centres d'hébergement de l'ONA. Par année, les statistiques sont les suivantes :

  • 2022 : 5 422 personnes, dont 1 177 mineurs
  • 2023 : 3 676 personnes, dont 909 mineurs
  • 2024 : 2 853 personnes, dont 712 mineurs

Cela montre une nette diminution du nombre total de sorties du système, y compris parmi les mineurs.

Selon le gouvernement, les retraits du système ONA se produisent pour diverses raisons :

Décision de la direction de l'immigration

Lorsqu'un jugement définitif est rendu sur le statut d'une personne (qu'il soit positif ou négatif), celle-ci dispose d'un délai déterminé pour quitter la structure de l'ONA.

Retrait volontaire

Certaines personnes quittent le système plus tôt tout en conservant le droit de vivre dans le centre.

Programme de retour volontaire

Les personnes qui n'ont aucune raison de rester se voient proposer une aide au retour dans leur pays d'origine, y compris un soutien financier à l'intégration dans leur pays d'origine.

Les ministres soulignent que personne n'est renvoyé de force dans son pays d'origine. Toutefois, si une personne se voit proposer un retour volontaire, la question de la réadmission dans le système de l'ONA n'est plus envisagée.

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Dernière mise à jour
06.03.25

Les sources des photos utilisées: Getty Images

Auteurs: Alex