Le trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique ne menace pas le Luxembourg
Après plusieurs années de trous d'ozone records, 2024 a affiché des valeurs plus proches de la moyenne 1979-2021. La superficie maximale du trou était de 22 millions de km², ce qui est inférieur aux chiffres de 2022 et 2023. La fermeture s'est produite au début du mois de décembre, ce qui correspond également à la moyenne. Les scientifiques attribuent ces changements aux fluctuations naturelles de l'atmosphère et à la récupération en cours suite à la réduction de l'utilisation des substances appauvrissant la couche d'ozone.
La réduction du trou dans la couche d'ozone démontre l'effet des efforts internationaux qui ont commencé avec le protocole de Montréal de 1987, qui a interdit l'utilisation des chlorofluorocarbones (CFC). Cette mesure a non seulement permis de protéger la couche d'ozone, mais aussi de ralentir le réchauffement de la planète. Cependant, des événements tels que l'éruption du volcan Hunga-Tonga en 2021 ont toujours un impact sur l'atmosphère polaire.
Le trou d'ozone est formé par l'interaction de la lumière du soleil, de produits chimiques et de températures extrêmement froides. Les nuages stratosphériques polaires créent les conditions nécessaires à la destruction des molécules d'ozone. Le vortex polaire, qui se stabilise à l'arrivée du printemps, joue un rôle clé dans ce processus.
Le protocole de Montréal a permis de réduire de 99 % l'utilisation des substances qui appauvrissent la couche d'ozone, ce qui en fait l'un des accords environnementaux les plus fructueux. La couche d'ozone devrait se reconstituer complètement d'ici le milieu du siècle, ce qui réduira également l'impact du rayonnement UV sur les écosystèmes et la santé humaine.