Presque tous les conducteurs de CFL ont percuté une personne au moins une fois

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Doris Horvath, responsable de la sécurité au CFL, a demandé aux passagers de ne pas traverser les voies ferrées à des endroits inappropriés. La raison en est un accident survenu le 6 août, lorsqu'un train roulant à plus de 100 km/h a heurté un jeune homme à la gare de Ludelange. Selon Doris Horvath, tous les trains ne sont pas pris en compte dans les horaires et il faut toujours attendre un train de part et d'autre des voies.
Elle note qu'au moins deux franchissements illégaux de voies sont enregistrés chaque jour, mais que le nombre réel de cas est plus élevé. Les principaux risques sont la chute, le fait de ne pas voir le train à temps et sa longue distance de freinage, qui peut atteindre 1,2 kilomètre. Horváth souligne qu'il vaut mieux être en retard que de risquer sa vie et recommande d'utiliser les métros.
Les statistiques sont alarmantes : le CFL enregistre une moyenne d'environ 38 délits de fuite par an, certains conducteurs étant confrontés à de telles situations deux ou trois fois au cours de leur carrière. Chaque incident devient une épreuve psychologique pour le personnel, qui bénéficie d'un remplacement d'urgence et d'un soutien. En 2024, les incidents impliquant des personnes sur les voies ont causé des retards de trains totalisant 16 000 minutes et l'annulation de 300 trajets, y compris ceux dus à des jeux ou des joggings directement sur les voies.