Le Luxembourg se classe parmi les 10 pays d'Europe comptant le plus grand nombre de travailleurs à distance

Les possibilités de travail à distance en Europe regagnent en popularité dans certains secteurs, mais les employeurs sont confrontés à un certain nombre de risques et de défis. Offrir la possibilité de travailler à distance est devenu un outil important pour attirer les talents, mais les employeurs doivent encore prendre en compte les implications juridiques et financières, avertissent les experts en droit du travail du cabinet d'avocats Tan Ward.

Selon Eurostat, 8,9 % des employés en Europe travailleront à distance en 2023, et ce chiffre est encore plus élevé dans des pays comme le Royaume-Uni, les Pays-Bas et les pays nordiques. En 2024, le plus grand nombre de nouveaux postes à distance devrait se trouver dans les petites et moyennes entreprises (jusqu'à 250 employés) en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Les principaux secteurs où le travail à distance est répandu sont les technologies, les médias et les services d'information.

Les employeurs doivent être prudents lorsqu'ils autorisent leurs employés à travailler à partir d'autres pays, car cela peut entraîner des taxes supplémentaires et des problèmes juridiques. Même les séjours temporaires à l'étranger peuvent entraîner des risques de violation des lois sur l'immigration. Les experts recommandent d'analyser soigneusement chaque situation afin d'éviter des responsabilités imprévues.

Les études montrent que les taux d'épuisement professionnel sont à peu près les mêmes chez les employés qui travaillent à distance, de manière hybride ou au bureau (24 %-27 %). Cependant, la définition d'attentes et d'objectifs clairs, ainsi que la reconnaissance, peuvent améliorer considérablement le bien-être des employés, quel que soit leur lieu de travail.