L'OGBL et le LCGB insistent sur la tolérance zéro à l'égard de la violence

Nadine E, Unsplash
Les deux principaux syndicats luxembourgeois, l'OGBL et le LCGB, ont fermement condamné la récente agression d'un agent de sécurité. Dans une déclaration commune, ils soulignent que, si la profession d'agent de sécurité comporte certains risques, la violence ne fait pas partie du travail et doit être punie avec la plus grande sévérité.
Les syndicats rappellent que les agents de sécurité jouent un rôle important dans l'ordre public et qu'en retour, ils méritent des conditions de travail sûres et le respect. Ils exigent que tous les employeurs du secteur
- Adopter une politique de tolérance zéro à l'égard de la violence, en indiquant clairement que les agressions ne sont pas acceptables ;
- Renforcer les mesures législatives afin que les agressions contre les agents de sécurité soient punies plus sévèrement ;
- Améliorer les conditions de travail et de rémunération, car ils ont été reconnus comme des travailleurs essentiels pendant la pandémie, mais cette évaluation ne s'est pas encore reflétée dans leurs revenus et leur protection.
Les syndicats soulignent que les employeurs ont le devoir de garantir la sécurité de leurs employés. Cela passe par l'identification et la prévention des risques, l'amélioration des lieux de travail et la mise à disposition d'équipements modernes. Ils insistent également sur l'obligation de suivre des cours sur la gestion des conflits et l'analyse des cas d'agression afin de mieux prévoir et prévenir de tels incidents.
L'OGBL et le LCGB affirment que le problème nécessite une solution collective impliquant les employeurs, les clients des entreprises de sécurité et les autorités. Selon eux, ce n'est qu'en travaillant ensemble que nous pourrons créer des conditions de travail sûres et protéger ceux qui veillent quotidiennement à la sécurité du public.