La CNS retarde le financement des laboratoires médicaux. Cela risque d'allonger les délais d'exécution des tests.
Le ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Martin Despres, a répondu à une question du député Sven Clement sur l'état d'avancement des négociations entre la Caisse nationale de santé (CNS) et les représentants des laboratoires médicaux. Les questions portaient sur les raisons des retards, la procédure de médiation et la renégociation des conditions de financement.
Le ministre a indiqué que le procès-verbal de la réunion du 9 octobre 2024 n'a été envoyé à la Fédération des laboratoires médicaux (FLLAM) que le 16 décembre. L'échec des négociations a été officiellement reconnu lors de la réunion du conseil d'administration de la Fondation nationale de la santé du 11 décembre 2024, après quoi les préparatifs pour les actions de suivi ont commencé.
Selon la loi, c'est la CNS qui initie la médiation en l'absence d'accord. Dans une lettre datée du 25 novembre 2024, l'IGSS (Inspection générale de la sécurité sociale) a confirmé que la responsabilité de négocier et d'entamer une médiation incombe à la Caisse nationale de santé et non aux acteurs privés.
Le National Health Trust utilise une approche unique pour tous les services de santé, en tenant compte des éléments suivants
- la croissance démographique,
- les volumes de services médicaux,
- les changements démographiques et épidémiologiques.
Il analyse également la situation financière des institutions et leurs coûts. Conformément au code de la sécurité sociale, les services de santé doivent respecter les principes d'efficacité et de rentabilité.
Malgré une augmentation de l'activité des laboratoires de 2021 à 2023, le National Health Trust a respecté des conditions strictes pour contenir les coûts dans un contexte d'augmentation du volume des tests. La ministre a toutefois souligné que la révision des tarifs ne devait pas nuire à la qualité des soins prodigués aux patients.
Le ministre a souligné que l'approche du Fonds national de la santé est basée sur la fourniture de soins de santé de qualité et sur le respect des principes de la sécurité sociale. La situation des laboratoires met en évidence la complexité des négociations entre les structures de l'État et les prestataires de services privés.