Une dose pour chaque vache : Le Luxembourg vaccine le bétail
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Stijn te Strake, Unsplash
En 2024, un foyer du sérotype BTV3 du virus de la fièvre catarrhale a sévèrement touché les élevages luxembourgeois. En 2025, la maladie reste une menace et il existe un risque de retour du sérotype BTV8 et de propagation de la maladie hémorragique épizootique (MHE), qui constitue un risque supplémentaire pour le bétail.
Afin de protéger les animaux et de réduire les pertes économiques pour les agriculteurs, le ministère de l'agriculture, de l'alimentation et du vin a lancé une campagne de vaccination volontaire contre les trois virus.
L'État prend en charge le coût de :
- vaccine procurement,
- les visites vétérinaires (jusqu'à 4 fois),
- l'administration des vaccins,
- la saisie des données de vaccination dans la base de données.
Les agriculteurs ne paient que le temps de travail du vétérinaire, qui est évalué à 90 euros par heure (hors TVA).
Des informations détaillées sur la procédure de vaccination sont disponibles sur le portail de l'agriculture.
Par ailleurs, une réunion organisée par la Chambre d'agriculture, Convis, LDB, ALVA et LGP sur la prévention de la fièvre catarrhale ovine et de la maladie hémorragique épizootique se tiendra le 10 février à 20 heures au LTA Gilsdorf.
Le Luxembourg met l'accent sur la prévention, en réduisant la charge financière des agriculteurs et en empêchant la propagation de maladies dangereuses parmi le bétail.