Bracelets électroniques pour les agresseurs et nouveau centre d'aide : comment le Luxembourg lutte-t-il contre la violence domestique ?
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Noah Buscher, Unsplash
Les ministres de la Justice Elisabeth Margue et de l'Egalité Yuriko Backes ont répondu à l'interpellation parlementaire n° 1749 du député Sven Clement, confirmant que la lutte contre la violence domestique et sexiste reste une priorité essentielle pour le gouvernement luxembourgeois.
Les autorités envisagent l'utilisation de bracelets électroniques pour les personnes qui violent les interdictions d'approcher les victimes. Un tel mécanisme a déjà été proposé en Allemagne, tandis que le Luxembourg étudie la possibilité d'adapter cette mesure à la législation locale.
Actuellement, les tribunaux peuvent interdire aux agresseurs d'approcher, de contacter ou de visiter certains lieux. Toutefois, la surveillance électronique permettra de repérer rapidement les violations et de prévenir les incidents de violence répétés.
En outre, le pays élabore actuellement un plan d'action national contre la violence fondée sur le sexe, qui renforcera le soutien aux survivants, la surveillance des auteurs et la collecte de statistiques.
L'initiative la plus importante sera la création du Centre national pour les victimes de violence (CNVV), un guichet unique où les victimes pourront recevoir une assistance juridique, médicale, psychologique et policière en un seul lieu.
Le centre est actuellement dans sa phase pilote, mais à l'avenir il fonctionnera 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, fournissant une aide d'urgence et orientant les victimes vers des services spécialisés.