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Le conflit de la politique sociale au Luxembourg : syndicats contre gouvernement

Dernière mise à jour
03.03.25
Collective agreements in Luxembourg

Tahir osman, Unsplash

Le ministre luxembourgeois du Travail a programmé une réunion du Comité du travail et de l'emploi (CPTE) pour le 4 mars 2025, mais sans aborder la question cruciale de la réforme de la négociation collective. Cette décision a suscité la colère des deux plus grands syndicats du pays, l'OGBL et le LCGB, qui, dans leur lettre du 26 février, ont exigé des garanties claires de la part du gouvernement afin de préserver le droit de négocier et de signer des conventions collectives.

L'OGBL et le LCGB sont favorables au maintien du modèle actuel de conventions collectives sans restriction de leur contenu. Ils insistent en particulier sur le fait que l'article L. 162-12 du code du travail, qui régit les termes des conventions collectives, ne doit pas être modifié. Selon les syndicats, une éventuelle réforme de cet article pourrait affaiblir la protection des droits des travailleurs.

La principale cause de tension entre les syndicats et le gouvernement est une réforme potentielle de la négociation collective, dont les détails n'ont pas encore été révélés. Les employeurs réclament depuis longtemps des négociations plus flexibles, tandis que les syndicats craignent que cela n'affaiblisse leur position et ne détériore les conditions de travail.

Le front syndical exige des garanties claires de la part du gouvernement que leur droit de négociation restera inchangé et que les réformes éventuelles n'affecteront pas le contenu des conventions collectives au détriment des travailleurs. Or, jusqu'à présent, le ministre du travail n'a pas donné de réponses sans équivoque, préférant éviter cette discussion.

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Dernière mise à jour
03.03.25

Les sources des photos utilisées: Tahir osman, Unsplash

Auteurs: Aleksandr