Un grand recensement numérique a été lancé au Luxembourg
Jakub Żerdzicki, Unsplash
En juin et juillet 2025, le Luxembourg accueille la prochaine phase d'une enquête paneuropéenne sur l'accès et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC). L'enquête, coordonnée par l'institut statistique STATEC, porte sur 6 000 personnes - âgées de 16 à 74 ans - sélectionnées de manière aléatoire dans le Registre national des personnes physiques (RNPP). La participation à l'enquête n'est pas volontaire : selon la loi du 10 juillet 2011, le fait de se soustraire à la participation ou de fournir de fausses informations est passible d'une amende.
L'enquête couvre un large éventail de sujets : l'accès à l'internet et aux téléphones mobiles, la fréquence et le mode d'utilisation de la technologie numérique, l'interaction avec les agences gouvernementales via l'internet, la participation aux achats en ligne, les niveaux de culture numérique et les obstacles à l'utilisation des TIC.
Chaque année, des blocs thématiques spéciaux sont inclus dans l'étude. En 2025, il s'agissait du module sur l'utilisation de l'identité électronique. Les années précédentes, par exemple, les technologies vertes, l'internet des objets, la sécurité des données personnelles, la cyberintimidation et le comportement des utilisateurs dans l'environnement numérique ont été étudiés.
La méthode de collecte des données est "mixte" : les personnes dont les numéros de téléphone sont accessibles au public sont interrogées par téléphone. Les autres sont invitées à répondre à une enquête en ligne, mais chacun peut choisir la manière dont il préfère répondre. Cette approche hybride augmente la représentativité des résultats. Les questions portent sur la période de 3 à 12 mois précédant l'enquête.
L'objectif est d'obtenir des statistiques fiables et comparables sur le comportement numérique de la population au niveau de l'UE. L'étude est basée sur le règlement de l'UE n° 2019/1700 et est financée par le programme du marché unique. Les données collectées seront utilisées pour évaluer le niveau de numérisation de la société et pour adapter les politiques de l'UE et les programmes technologiques nationaux.
L'Institut infas (Allemagne), spécialisé dans les sciences sociales, est chargé de la mise en œuvre pratique de l'enquête pour le compte du STATEC.
De cette manière, le questionnaire devient non seulement un outil statistique, mais aussi un miroir de la société numérique luxembourgeoise - avec toutes ses réalisations et ses lacunes.
