L'OGBL a critiqué la loi sur le travail du dimanche
La décision du ministre du travail Georges Mischo de réformer le droit du travail dimanche a déclenché une vague de protestations de la part des syndicats et des travailleurs. L'innovation, soutenue par la Chambre de commerce, supprime les limites existantes sur les heures de travail et abolit les approbations obligatoires des employés, donnant ainsi plus de pouvoir aux employeurs tout en réduisant les protections pour les travailleurs.
À l'heure actuelle, le travail du dimanche au Luxembourg est strictement réglementé : seules quatre heures de travail sont autorisées, et le travail à temps plein n'est possible que dans des cas exceptionnels convenus avec l'employé. Cette pratique a été renforcée par des conventions collectives prévoyant des compensations et un contrôle syndical.
Les syndicats ont déjà tenté de résoudre le problème par la négociation en proposant d'augmenter le nombre maximal d'heures de travail le dimanche à 8 heures, sous réserve des avantages sociaux et de l'accord des employés. Cependant, le nouveau projet de loi élimine complètement cette possibilité. Les salariés pourraient être obligés de travailler à temps plein le dimanche sans leur consentement.
Critique de l'initiative
Impact social
Un coup dur pour les syndicats
Responsabiliser les employeurs
L'OGBL et le LCGB, les plus grands syndicats du Luxembourg, ont déjà fait front commun contre les propositions du gouvernement. Ils avertissent que l'initiative pourrait créer un précédent pour une nouvelle détérioration des conditions de travail dans d'autres secteurs.
L'ironie de la situation est que le gouvernement, qui, selon les syndicats, se présente comme le défenseur des valeurs familiales, les sape en même temps en faisant du dimanche un jour ouvrable. Beaucoup dépend maintenant de la volonté des travailleurs et des syndicats de se mobiliser pour défendre leurs droits.